Le Protectorat de l'ombrelle :Sans honte, Gail Carriger
Le Protectorat de l'ombrelle, tome 3 Sans Honte, Gail Carriger, éditions Le livre de poche, 2013, 421 pages
Traduit de l'anglais par Sylvie Denis
Genre : Bit lit
Thèmes: séparation, mariage, complot, cabale, vampires, loups garou
L'auteur en quelques mots...
Retrouvez la biographie de Gail Carriger sur les billets précédents
Attention, ce billet révèle des informations sur la fin du tome 2 !
L'histoire
Alexia Tarabotti est retournée chez ses parents suite au scandale déclenché par l'annonce de sa grossesse. Une grossesse impossible selon Lord Maccon, son époux, qui l'a répudiée sans ambage. La mère d'Alexia, comprenant l'opprobre jeté sur sa famille, ne peut cependant pas supporter cette réputation ternie.
Pourtant, il semble bien que ce phénomène soit hautement probable et que Lord Maccon, qui a depuis sombré dans la boisson, doive entendre raison, ce que s'évertue à lui faire comprendre le professeur Lyall, désormais chargé de gérer la meute de Woolsey.
En attendant, Alexia doit faire face à ceux qui cherchent à la tuer. Son ami, Lord Akeldama, semble avoir disparu et c'est en Italie qu'elle va devoir se rendre. Accompagné des fidèles, Madame Lefou et Floote, c'est à coup de pesto qu'elle tentera de venir à bout des vampires qui veulent sa peau. Seuls de mystérieux templiers semblent connaitre le secret de sa grossesse, aussi doit -elle les approcher afin de justifier son état auprès de la société mais surtout de son mari.
En vrac et au fil des pages...
Dans ce tome, Alexia et Lord Maccon ne se cotoient plus. L'enjeu est ailleurs, dans l'explication complexe de l'origine de la grossesse d'Alexia. Cette dernière a beau savoir ce qu'il en est en son âme et conscience, il lui reste à prouver aux yeux de tous qu'elle n'est pas la scandaleuse épouse que d'aucuns décrivent.
Le récit est trépidant car l'action est entrainante. De Londres en Italie, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Comme toujours, l'univers décrit nous entraine vers le steampunk avec des Coccinelles tueuses ou un ornithoptère, les trajets en dirigeables ou encore les inventions de Madame Lefou. "Elle revint avec un objet qui ressemblait en tous point à un haut de forme du genre tuyau-de-poêle sans bord, monté sur un socle pour théière doté d'une manivelle, avec une trompette sortant par le dessous"
La rencontre avec les templiers se révèle étonnante, ces derniers snobant Alexia, peu habituée à un trl manque de considération. Les moeurs sont différente en Italie et une sans âme, athée de surcroit, ne peut trouver grâce à leur yeux. En revanche, ce pays est une découverte culinaire pour elle, notamment le fameux pesto qui, contre toute attente, deviendra une arme !
L'humour est toujours bien présent et le caractère bien trempé d'Alexia fait des ravages. Peu amène avec son enfant à venir, elle refuse de le considérer comme un petit être mais le voit comme un intrus quelle nomme "truc" ! Ici cela ne choque pas car l'on a appris à connaitre le personnage.
Il ne lui reste plus qu'à mettre sa brute d'époux au pas !