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Jeeves, occupez-vous de ça ! PG Wodehouse, édition bilingue Pocket, 143 pages

Genre : nouvelles

Thèmes : humour anglais, rapports maitre/valet, bienséance

 

L'auteur en quelques mots ...

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retrouvez ICI le biographie de PG Wodehouse

 

L'histoire

Bertie Wooster est bien ennuyé, non seulement il n'a plus de valet, le sien ayant été congédié pour kleptomanie, mais lady Florence, sa fiancée, se pique de faire de lui un homme cultivé. Choisissant ses lectures ,elle lui impose Les Différentes catégories de l'éthique et ne tolère pas le moindre écart. Fort heureusement l'annonce passée a porté ses fruits et voici Jeeves, envoyé par l'agence, prenant des initiatives sitôt installé. Mais ne dit-on pas dans la bonne société anglaise que trop de liberté laissée à son valet peut condamner un homme à vivre sous son joug ? C'est ce que Bertie s'apprête à vérifier alors que lady Florence lui demande de subtiliser un écrit compromettant rédigé par son oncle ...

En vrac et au fil des pages...

Ce petit recueil contient deux nouvelles mais c'est celle-ci qui m'a le plus plu. Tout d'abord parce qu'on y rencontre Jeeves, majordome de Bertie Wooster que j'avais vu évoluer dans Bienvenue à Blandings. C'est ici la genèse en somme, la rencontre entre les deux hommes.

L'écriture est pétrie d'humour anglais et j'ai bien ri aux remarques assassines , à l'attitude blasée et non moins réconfortée de Bertie qui, bien que se sachant mené par Jeeves, va le laisser faire, se rendant rapidement compte qu'il lui est devenu indispensable. Il faut dire que Jeeves est un être très particulier qui fait comprendre sans dire et, sous ses airs bienséants, n'en pense pas moins !

 Bien évidemment un extrait hors contexte ne vous dira rien mais je ne résiste pas au plaisir de citer un passage . A ce stade l'oncle de Bertie a rédigé un manuscrit compromettant mettant en cause le bonne société. Lady Florence lui demande de le voler puis de le détruire. Bertie, empétré jusqu'au cou dans son larcin ne sait que faire du paquet : " Les gens qui savent tout de ce genre de chose (...) savent que la chose la plus difficile au monde est de faire disparaitre le cadavre. Je me souviens avoir du ,quand j'étais gosse, apprendre par coeur un poème sur un zèbre du nom d'Eugène Aram, qui avait un énorme problème de ce genre ( ...) Mais je me souviens parfaitement que le pauvre type passait la majeure partie de son temps précieux à se débarrasser du corps dans des mares, ou à l'enterrer et je ne sais quoi encore". C'est le décalage entre le côté collet monté du personnage et ce qu'on lui demande de faire qui est à mourir de rire. La fin n'est pas piquée des vers, mais je vous laisse découvrir cela.

Cette édition bilingue offre l'avantage de lire les tournures dans la langue. je trouve la traduction assez fidèle, dans tus les cas elle reproduit bien l'humour.

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