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l'Âme du mal, tome 1, Maxime Chattam, éditions Pocket, 2003, 515 pages

Genre : thriller

Thèmes : meurtre, peur, enquête, tueur en série, amour, famille

 

L'auteur en quelques mots ...

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Né en 1976, Maxime Chattam, de son vrai nom Maxime Drouot, a suivi des études en criminologie avant de se lancer dans l'écriture de romans policiers.

Ses fréquents séjours aux états- unis dans son enfance l'inspirent, on retrouve Portland dans L'âme du mal. En 1988 il passe un certain temps dans la jungle thailandaise. Ce premier contact avec l'écriture à travers un journal ouvre des perspectives. Maxime Drouot touche alors au théâtre, puis écrit son premier roman Le Coma des mortels. Deuxième roman le Cinquième règne est lu par la maison Michel Lafon et sera publié en 2003 sous le nom de Maxime Williams. Il reçoit le prix du roman fantastique de Gérardmer. C'est à ce moment qu'il complète son cursus en criminologie qui, après des étides de Lettres modernes, lui permet de se lancer dans le récit policier.

Il est à ce jour l'auteur d'une saga jeunesse : Autre monde en six volumes, une trilogie thriller : le Cycle de l'homme, le Dystique du temps et environ six romans indépendants de ces sagas.

L'Âme du mal se présente comme une trilogie : l'automne pour l'äme du mal, l'hiver pour  In Tenebris, le printemps pour Maléfices. La Promesse des ténèbres intervient comme un préquel à cette trilogie du mal.

L'histoire :

Banlieue de Miami, 1980. Alors qu'elle fait ses courses avec son petit garçon Josh, une mère de famille pressée laisse son fil dans le rayon jouets, lui recommandant de se tenir tranquille en attendant qu'elle finisse de parcourir les rayons. "Kate Phillips, jeune mère d'à peine 23 ans, regarda son fils s'éloigner en souriant. Elle ne le rvit jamais".

Portland, Oregon, dans les années 2000. Juliette lafayette se connecte et, comme tous les soirs, tchatte avec un inconnu dont le pseudo, Oberon, s'inscrit sur l'écran. Rituel de fin de journée. Pourtant ce soir la conversation prend une autre tournure et lorsque Oberon lui propose de se rencontrer elle coupe court à la conversation. Quelques jours plus tard, quittant le domicile son amie Camélia chez qui elle a passé la soirée après son cours de criminologie, elle est agressée par un homme qui l'a abordée, insistant pour la ramener chez elle. Elle sombre dans un épais brouillard pour se réveiller ... ligotée au fond d'un trou.

Parallèlement, Joshua Brolin, enquêteur au département de police de Portland, tente de résoudre l'énigme du Bourreau de Portland, meurtrier en série qui torture ses victimes avant de les assassiner dans des conditions particulièrement atroces Doué pour analyser les pathologies mentales, Brolin se définit comme un profileur. "il se concentre sur ce qui a été infligé au cadavre, joue et nuit, jusqu'à pouvoir sentir qu'il "tient" la personnalité du tueur. puis il devient le tueur."

Dans quelques heures son destin va croiser celui de Juliette... et de Leland Milton.

En vrac et au fil des pages ...

je ne suis pas ( plus) adepte de thriller. Néanmoins on me parlait depuis longtemps de ce Maxime Chattam et, une amie m'ayant offert ce tome, je ne pouvais que le lire. Autant le dire tout de suite, les descriptions détaillées des autopsies ou des scènes de crime m'ont touchée au point que je me suis autorisé à sauter quelques passages . Pourtant l'intrigue est bien menée et l'histoire d'amour qui sous-tend le roman rend ces scènes plus digestes.

Les personnages sont attachants en même temps que très réalistes. C'est sans doute ce côté réaliste qui fait d'ailleurs le succès des romans de Maxime Chattam car il s'appuie effectivement sur des études poussées en criminologie, l'étude de profils de vrais tueurs. Il le dit d'ailleurs en préface : la réalité dépasse souvent la fiction.

Imaginez alors ce que cela donne lorsqu'l'imagination d'un écrivain rencontre la réalité sordide !

Je reconnais que l'on est tout de suite saisie, pris au ventre au point de souhaiter connaitre le final. Pour cette raison j'ai poursuivi ma lecture jusqu'au bout, espérant que le couple formé par les deux héros attanchants s'en sorte. Je ne dévoilerai rien pour ceux qui ne l'ont pas lu mais sachez que le lecteur est tenu en haleine jusqu'à la dernière page. La tension est permanente et l'écriture aide beaucoup à cela : des phrases courtes, des chapitres non moins courts, un raisonnement qui nous guide, nous trompe, dévoile puis cache les indices.

Le problème pour moi est que ce style est très visuel, un peu comme si l'on développait un scenario. On n'a aucun mal à imaginer les scènes ... mon petit coeur n'y a pas résisté !

Je vous invite toutefois à découvrir cet auteur. Je suis partagée car j'aimerais poursuivre cette trilogie et connaitre la suite, voire même lire le préquel qui est venu ponctuer cette trilogie. Mais je vais laisser passer un petit bout de temps avant d'essayer de comprendre pourquoi j'ai trouvé que la réaction finale de Brolin était très distancée, froide.

 

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