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La Maitresse de Rome, Kate Quinn, Editions France Loisirs, 2010,724 pages

Genre : romance historique

Thèmes : Rome, esclaves, Gladiateurs, amour, complots, jalousie

 

L'auteur en quelques mots ...

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Native de Californie, Kate Quinn a fait ses étides à l'université de Boston. la maitresse de Rome est son premier roman, premier qu'elle situe dans la Rome antique. Il sera suivi de Filles de Rome et L'impératrice des sept collines.


L'histoire :

Théa, jeune juive enlevée à sa famille, se retrouve au service d'une jeune maitresse, Lepida Pollia, à qui on l'a offerte en cadeau. Lepida est fille de Quintus Pollius, organisateur des jeux impériaux. A peine âgée de 14 ans, elle mène une vie luxueuse que souligne un caractère hautain.A ses côtés Thea devient une servante affublée d'un nom grec. 

Lors de jeux au grand amphithéâtre qui attiraient une foule de jeunes femmes en admiration devant les gladiateurs, Thea qui perçoit les jeux comme une babarie, découvre Arius, gladiateur hors norme. Malgré un caractère qui le pousse à ne pas combattre, ce dernier trouve en lui une violence lui permettant de survivre à des combats toujours lus sanglants.

En l'absence de Lepida, et bien que sa maitresse lui ait demandé de devenir l'intermédiaire entre Arius et elle, Thea se rapproche du gladiateur, devenant sa maitresse et le mettant ainsi en danger. A son retour, Lepida apprend la trahison et , jalouse, agit en conséquence . Commence alors pour Thea et Arius, séparés, une longue route pavée d'obstacles...


En vrac et au fil des pages ...

Bon ... il est rare que je n'apprécie pas une lecture. Pourtant cette fois je ne parviendrai pas à trouver plus de positif que de négatif. Allons-y donc.

Malgré un fond historique qui aurait pu relever le tout et donner à ce roman le côté réaliste qui lui manque, malgré la pertinence des personnages, choisis dans divers milieux, et l'intrigue prometteuse, je n'ai pu accrocher à cette lecture.

D'où cela peut-il provenir ? Je pense que l'écueil dans lequel est tombée l'auteur est la langue. En effet on s'attendrait à un registre plus en adéquation avec l'époque, un lexique approprié tout au moins. Il n'en est rien et je n'évoquerai pas plus longtemps le style sans vous en livrer quelques passages, non sans avoir rappelé que l'intrigue se situe à Rome sous le règne de l'empereur Domitien : " Les gladiateurs des grandes écoles se la coulaient douce en attendant le retour des affaires..."; "Cette petite salope vulgaire se mettait encore en travers de mon chemin", même dans la bouche de l'odieuse Lepida cela n'est pas adapté. Un comportement de petite fille gâtée vient compléter ce personnage qui tire la langue à tout bout de champ. Finalement peu crédible et surtout anachronique.

On nous promet des sentiments, de l'émotion. Il est vrai que l'histoire est belle, un amour entre une esclave et un gladiateur promis à une mort certaine. Malheureusement je n'ai pas été conquise mais je ne saurais dire d'où provient ce manque d'émotion, d'emportement.

Il faut dire que j'ai totalement occulté le côté "romance" du livre en le mettant dans ma liste d'envies. Bien entendu je me suis laissée avoir par le côté historique, espérant avoir là un pan de l'histoire romaine. Ce sont les parties que j'ai le plus appréciées : l'avancée de Saturninus à la tête de rebelles, l'empereur en Dacie ...Une petite déception donc pour un auteur dont on souligne pourtant qu'elle est fille d'historien. les jeux sont pourtant bien décrits, leur violence bien soulignée. mais des habitudes romaines, de la vie quotidienne ou même des conditions de vie des gladiateurs, très peu de choses nous seront livrées.

Alors je me suis raccrochée à la progression du récit, me demandant comment Thea allait échapper aux griffes de l'empereur, à sa violence, si elle retrouverait son amant Arius. Une fin à l'eau de rose, un peu décevante elle aussi, ponctue ma lecture. Je devais avoir en tête le film Gladiator sans doute !

Je sais définitivement que je ne suis pas une lectrice de romances, du moins de romances au style aussi peu travaillé. Pourtant, je le répète, tous les ingrédients sont là ...

abc 2014

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les avis des copinautes pour cette lecture commune :

Stephanie

Gilwen

Ptitepomme


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